Darkenhöld
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1. Griffon - Si Rome vient à périr

Mon Père! L'empire est ruiné.
Mon Père! Pourquoi nous punir?
Nous vous avons offert la foi de la cité
D'où viendrait le salut si Rome vient à périr?

La ville est infectée par les mœurs d'Orient
N'aurions-nous pas dû, nié le dogme d'antan?

Brûler ces hérésies, en ce monde ici-bas
De la peste arienne jusqu'au vil Apostât

Constantinople, Constantinople
Cité de Dieu
En ce soir prend dont les armes
Contre les impies, les païens, les barbares, les hérétiques.

Nouvelle Rome, Constantinople
Ce soir reprend tes droits

Cité de l'Homme, Constantinople
Purifie ton empire

Les odieuses coutumes sont toujours d'usages
Ils se disent du Christ, mais pèchent mortellement
Ils festoient sans vergogne, prenant femmes de tout âges.
Le jour, sont ascètes, les nuits sont amants


Les hommes ne sont plus, dans les rues d'Antioche
Avilis comme des femmes, ne craignant pas l'Empereur
Ni même le tout puissant, qui les fit de la roche
En trompant son image, ils nient leur créateur.

Par-delà nos frontières, non loin de la baltique
Hors de la protection, du fils et du père
Le tentateur sévi, dans les terres désertiques
Les berbères et bédouins, les peuplades sans terre

Par le biais du démon, adviendra très bientôt
Une croyance nouvelle, d'adorateurs d'une loi
Une entité prônant un dogme de renouveau
En commandant au sien, de massacrer pour leur foi

Chevauchant nuit et jours, Semant mort et chaos
Pillant nos Églises, sacrifiant tout fidèle
Tout opposant sera, égorgé tel un veau
Tel le frelon sauvage, qui tuera pour notre miel

Seigneur, toi qui nous a, préservé des empereurs
Du paganisme solaire, de Néron à Julien
Par la force de l'esprit, nous avons croit sans peur
Nous te demandons grâce, veille sur le monde romain

Fait en ce monde ta cité
Condamne nos tristes mœurs et nos mauvais rois
Que sera ton royaume /si Rome vient à périr?
Rome vient à périr!


2. Griffon - Souviens toi, Karbala

Souviens-toi Karbala
De nos frères massacrés
Souviens-toi d’Al Hussein
L’Imam sacrifié

L’insulte des ancêtres perpétués en notre sang
Le puissant pour témoin, maudira pour mille ans
Mu’âwiya et ses fils, tous ces usurpateurs
Qui conduise l’Oumma, contre son propre seigneur.

Fidèle à celui, couvert de poussière
Nous sommes les fidèles du fils du prophète

Reniant le califat, quittant nos maisons
Nous fuyons pour nos vies, nous quittons la Mekke

Pour soutenir nos frères, joignant l’opposition
Contre l’Omeyyade, qui le tienne en échec
Reniant le califat, quittant nos maisons
Nous fuyons pour nos vies, nous quittons la Mekke
Mais proche de Basrah s’arrête notre Jihad
Nous ne sommes pas cent face à cette légion
Les armées du sultan, les troupes Omeyyades
Face à nous s’étendent, plus loin que l’horizon

Souviens-toi Karbala
De nos frères massacrés
Souviens-toi d’Al Hussein
L’Imam sacrifié
Le sang du prophète

L’Imam humilié

En cette terre sainte, qu’Allah soit témoin
D’aucuns n’oubliera notre foi notre bravoure
L’innommable crime de ces chiens de bédouin
Clivera et brisera nos croyances pour toujours

Souviens-toi d’Al Hussein
Souviens-toi Karbala


3. Griffon - Jérusalem

La ligné des rois francs est béni en son sein
Je vous narre aujourd’hui, l’histoire du roi saint
Le roi défend --- l’affront contre la sainte terre
Et pris – les armes – luttant pour les Cieux
le Christ sauveur, la - cité - de - Dieu
_ _ _ _
Rome appelle à la guerre
Les Francs-libèreront
Le tombeau du père !

Les royaumes Anglois, la vielle Austrasie
Sous les ordres du Roi se rejoignent à saint Denis
Les comptes de Bourgognes, le duché de Normandie
Sur la mer romaine prenne la route du midi

Et en voyant Jérusalem
Chevaliers francs ton âme est en peine

Nous partons au bout du monde
Sauver le temple du Christ-Roi
En luttant contre la peste immonde
Nous les brulerons tel les Albigeois

Et en pleurant Jérusalem
Soldat chrétien déverse ainsi ta haine

L’oppression des mécréants
À fait choir l’Empire
Sous le joug (des) musulmans

L'Orient chrétien expire
Rome appelle à la guerre
Les templiers reprendront
Saint Jean d’Acre et ses terres

Les royaumes Anglois, la vielle Austrasie
Prennent les armes et joignent le Roi Louis
Les comptes de Bourgognes, le duché de Normandie
Sur les plages d’Antioche batailleront pour leurs vies
Deux milles cavaliers - des centaines de navire
Bientôt repoussé - par la horde du Vizir

La cité de Dieu
Rome appelle au massacre
Soldat chrétien
Dans le sang à saint jean d'Acre
La mort t'attend

Eloigne de moi cette coupe

Et nos hommes
Nos enfants
Pleurent ensemble le roi saint

Notre défaite est immense
Notre honte est sans fin

Ces êtres vils et immondes
Souillent à jamais

Le temple divin
Jérusalem
O Jérusalem


4. Griffon - Interlude


5. Darkenhöld - Marche des bêtes sylvestres

Frôlant le murmure des ombres
Muscles parés de vieilles pierres
Une crinière fauve reflète la flamme lunaire

Sur sa face, la grandeur de la vaste forêt
Seulement étreinte d’une âme solitaire
Le farouche destin du meneur des bêtes

Dans le palais des arbres éternels
En compagnie d’un bestiaire rebelle
Enchantements de nocturnes errances
Tempête dans les âmes rubescentes

Fléau de chair ardent
Bourrasque de griffes grondantes

Feux crépitant d’orbes rougeoyantes
Tableau secret de ce monde dévorant

Parlant une ancienne langue
Sondant sans répit le royaume
Ses pas résonnent du pouls des forêts
Tissant la gratitude des bêtes sylvestres


6. Darkenhöld - Le sanctuaire de la vouivre

Nuit perpétuelle qui emplit ma caverne
La solitude a chassé toutes les constellations
Mon souffle unique peuple ma tanière
Et un joyau grenat couve ma retraite

Le feu…

L’escarboucle est mon seul astre
Soustrait aux griffes des hommes
Ce trésor qui couronne mon être
Suscite la traque… l’obsession

Sanctuaire
Maudissant les vanités de l’univers
Sanctuaire
De la vouivre

Les courbes de mes écailles
Marbrent le chasseur de flammèches ophidiennes
Le refuge de mon âme
Une réclusion maculée par le vil profane

L’exil forge ma défense
Baignant les rivières de mes veines
Majesté et révérence
Quand les envieux scrutent mon repère

Sanctuaire
Maudissant les vanités de l’univers
Sanctuaire
De la vouivre

Défiée par l’infamie
Souillant mon temple souterrain

Le noir de mes yeux
Dresse le brasier d’une fureur impériale

On me contraint à la révolte
Moi qui souhaitais vivre dans l’ombre

Mes crocs
Gardiens d’une indomptable forteresse

Votre fange
Appelant la souveraineté de ma herse


7. Darkenhöld - Les goules et la tour

Pierres diaprées en monument
Fendant l’esprit de l’aube
Tour gardienne révélant
Le vice hantant le sol

Un manteau sinistre drape l’impudence des goules
Hérissant le roc d’un rictus
Morgue des sentinelles séduisant
Le vagabond inconscient

La spirale des degrés s’élève
Vers les sommets crénelés
Le tourbillon minéral égrène
Sa domination sur la forêt

Dans le ciel… un sort teinte… la lumière
Gueules béantes… blême horizon… qui s’embrase
Œil carmin… torche langoureuse… en poussière
Chair de roche… sable envoûtant… nuit de glace

La jouissance des ogres
Abolit le serment des larmes

L’écume érodant
Epouse du sang
Figeant les pas errants… avalant les âmes
Et la fièvre nocturne qui émane…

Orphelines d’essence vitale
Une existence de ravages
Le silence des goules
Célèbre sous la lune
L’avènement d’une gemme pour la tour


8. Darkenhöld - Citadelle d'obsidienne

Sur un trône d’ébène
Fortifiée d’écorces gardiennes
Gantée de pierres
Scellée de fer
La citadelle d’obsidienne érige sa splendeur

Dans son cœur sourd le grondement
D’une révolte aux ailes quérulentes
Contenant la houle de ses habitants
Elle gouverne la charge des silences

L’existence de ce monument
Gît dans l’ombre de ses interstices
Hostile aux vauriens errants
Vouée au mutisme
La citadelle d’obsidienne doit rester assoupie

Un impérieux signal
Déchiquette le silence abyssal
Forteresse frémissante
D’une indicible engeance

Téméraire soit l’être qui s’amène
Sur les terres de cette sombre forteresse
Hurlements et pierres anciennes
Aux armes !
Lâche les créatures et dresse les murailles

Un tourbillon s’élève en tempétueuse colonne
Tour bestiale coiffée d’une lune grandiose

Cyclope aux cris frappés par l’innommable
Langues curieuses de tels secrets, elle déchirera vos âmes



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