Les Chants De Nihil - Les Six Leçons (demo)


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1. Rouge comme tes lèvres 9:47 1. Rouge comme tes lèvres 9:47 1. Rouge comme tes lèvres 9:47
2. La pratique au service de la théorie 10:06 2. La pratique au service de la théorie 10:06 2. La pratique au service de la théorie 10:06
3. Le remède contre l'aliénation 10:00 3. Le remède contre l'aliénation 10:00 3. Le remède contre l'aliénation 10:00
4. Leçon n°4 3:29 4. Leçon n°4 3:29 4. Leçon n°4 3:29
5. Le dard d'une sale guêpe dans mon oeil 9:33 5. Le dard d'une sale guêpe dans mon oeil 9:33 5. Le dard d'une sale guêpe dans mon oeil 9:33
6. Comme tu brilles 13:33 6. Comme tu brilles 13:33 6. Comme tu brilles 13:33
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1. Rouge comme tes lèvres

L'idole de la Synchronicité m'observe quand je m'endors
Je veux plonger dans la neige de l'aurore,
dans des insectes par milliers
La beauté d'une main moite, rouge comme tes lèvres
Une reconquête géniocrate, rouge comme tes lèvres
L'écrasais un escargot par mégarde
quand le tourment m'a frappé de son urine glaciale
C'est une masse d'air que je serre chaque soir
Je suis le racolleur des lucioles, je vois l'art en chacune
Comment gagner votre confiance,
en invoquant une nouvelle Trinité ?
Grim, Ginger, Jubilee, laissez-moi vous approcher
Tes lèvres rouges je les sens d'ici... je sens la luciole !
Les Chants de Nihil ou de la Frénésie,
les chants de l'alcool
Nous, les sbires de l'incarnation du lombric
venons baver sur vos petites gueules
de saintes énigmatiques...


2. La pratique au service de la théorie

Attrape cette torche et allume mon bûcher
Prends garde à mes mains baladeuses
Pourtant tu aimais combattre avec moi,
nous formions la FMA
Elle pleurait quand nous sommes morts
Mais nous en voulait encore. Elle a hurlé:
«je vous déteste mais ne peux vous quitter»

Ahhh... j'ai pris un remontant,
L'humeur me vient, à bas les déserteurs
Mort aux phallocrates, gloire à l'esthétique humide
Je briserai ta tronche comme une vague sur un rocher
Défoncés jusqu'à la moelle et pleurant de rire
on écrasera nos clopes contre ta peau puant l'essence

Mais à cette heure je suis enjoué ;
ma collection de dents de chat a fugué de mon armoire
et pourtant j'ai le sourire... à croire que je suis dingue !
Tous à vos pioches ! Creusons dans la sale race !

J'ai mordu dans ma langue, c'est une sale entaille
Je déguste la saveur du sang, une soupe de mes fluides
Tout gicle de mes orifices et remplit une baignoire
Les rats d'égout se noient dans l'écoulement


3. Le remède contre l'aliénation

Des jeunes se balancent d'un pont
ou se pendent dans leur chambre d'internat,
parce qu'ils sont touchés par les malheurs des hommes.
Je suis celui qui emploie la puissance d'un art violent
au nom de la liberté de l'homme et de l'espérance.
Mais à ceux qui se donnent la mort,
Soyez maudits sales crevards de merde
Votre misère mentale va de paire avec la faiblesse
la faiblesse de la race des larves, bande de pourris
On assume sa condition, on se dresse avec fierté
On pense aux moins chanceux et on se tait
Le remède contre l'aliénation:
un grand verre plein d'humilité et de rationalisme


4. Leçon n°4


5. Le dard d'une sale guêpe dans mon oeil

Une nouvelle plaie sous forme d'une nuée bruyante
C'est un monastère de corbeaux tonsurés
Certaines nécessités nous font gerber
Nous, génération fière et dénaturée
Le dard d'une sale guêpe dans mon oeil
écrasé par l'oeuvre au service de la démesure
Tous, illustres bâtisseurs, margraves des bois
le feu à la main, la procession contre toi
Lâchez les enfants de coeur et venez vous battre
Le sceptre à une main, vos vieux os à traîner
Prouvez votre foi: maudissez les hommes libres
Vos verges ouvriront nos tabernacles


6. Comme tu brilles

C'est une luxueuse fin que je t'offre là
Pourtant tu te plains toujours à mes pieds
mais qui d'autre que moi pour sonner le glas ?
Tu n'es qu'une plaie à jamais refermée
As-tu pensé une seule fois dans ta vie ?
T'es tu déjà demandée si je souffrais ?
Ah, comme je te hais ma pauvre chérie !
Tu m'illumines d'avantage du fond de ce gouffre
Comme tu brilles, comme tu brilles...
Est-ce ton œil ? Seraient-ce tes crocs ?
Comme tu brilles, comme tu brilles...
Je t'ai aimé à détruire ma vie, et tu payes
De l'ivresse à la hantise pure,
je n'ai jamais ressenti une telle libération
Te rends-tu vraiment compte de ce que j'ai vu ?
Toi, implorant mon pardon, tes membres sectionnés


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